samedi 17 novembre 2012

Est-ce de l'or ?

Lors d'un récent passage chez Nespresso, on m'a présenté gentiment une offre très limitée. Il s'agit de l'un des trois meilleurs café du monde, le Hawaii Kona.


Excusez la qualité de la photo, c'est artisanal.

Comme je suis de bonne composition, j'ai laissé le vendeur faire son discours. Puis j'ai exquissé un léger sourire qu'il l'a déstabilisé. C'est toujours amusant de jouer avec ces vendeurs. Mais le fond de la question n'est pas là.

J'ai trouvé la démarche de Nespresso un peu inhabituelle, bien que s'inscrivant dans leur univers.
Ici Nespresso sort surtout de son modèle dans le coût de la capsule quasiment 4 fois plus cher qu'une capsule habituelle.

Comme le mentionne Arnaud Deschamps, directeur général de Nespresso France, "la marque a pour vocation la qualité et l'excellence". Et c'est dans ce cadre qu'est vendu l'un des meilleurs cafés du monde.
Pour mémoire, Kona est un café rare qui se trouve aux alentours des 100€ le kg. Mais les puristes (du café) y verront certainement un affront. Tant mieux car ils ne sont par la cible principale de Nespresso.

En tout cas, c'est un bel emballage et une belle communication autour d'un produit peu commun dans les chaumières.

What else ?

mardi 13 novembre 2012

Aujourd'hui, j'ai découvert La Mangoune

Un passage à Nantes m'a permis de découvrir un restaurant "à la française".

En effet l'enseigne la Mangoune a ouvert en juin une brasserie auvergnate sur Nantes.

Qu'est-ce que la Mangoune ? C'est une franchise sur le concept de l'Auvergne. Ma première réaction a été "Oh mon dieu !". Comment un truc où on ne bouffe que de la potée pourrait marcher. Mais je me suis tout de même laissé guider.

Quelle surprise ! En effet la potée fait parti des plat à côté de l'aligot et autres plat de terroir. Mais ces plats ont été revisités et remis au goût du jour, mettant le côté franchouillard un peu de côté.

Il est possible d'y manger des burgers

Le décor est lui par contre empreint du terroir de l'Auvergne. On est loin du boui boui avec les odeurs qui surchargent les narines empêchant de tout apprécier à ça juste valeur. Non le climat est terroir mais très sympathique.

Mais à force de me lire, vous connaissez mon attachement à l'accueil et au traitement du client. C'est certainement la chose la plus importante dans un commerce.

Et bien là, je n'ai pas été déçu. Pour les autres Mangoune, je ne peux pas juger. Mais les personnes qui nous ont reçu, l'ont fait avec beaucoup de délicatesse. On voit qu'ils débutent dans le commerce, mais ils sont très attentionnés.

Même si l'enseigne est une chaine (8 brasseries sur la France), on ne sent pas le poid du gros commerce qui va tout défoncer. Non ce sont des commerçants sympathiques qui nous ont accueilli dans un cadre original avec une cuisine agréable et bien quantifiée.

D'après Amélie de Penser Réver Créer (sa page FaceBook) : "Avec des origines auvergnates je ne pouvais pas passer à côté de la Mangoune pendant notre week-end familial à Nantes. Et bien j’ai tout simplement voyagé en quelques heures. Le décor est vraiment sublime et enrichit de multitudes de détails ayant leurs significations et très gentiment expliqués par le directeur en personne. Un accueil et une équipe très professionnels. Les plats proposés sont divers et variés et sont bien plus que le simple reflet de l’auvergne « bouzeuse » et « paysanne ». Et cela change un peu des pizzas, crêpes et brasserie parisienne classiques. On y mange bien, on s’y sent bien, et pour un coût raisonnable. Les enfants ont apprécié l’univers de Barnabé mis en scène et tous les élèments décoratifs de la ferme. Toutes les tranches d’âge trouveront leur compte : des burgers retravaillés, des farinettes et bugnas (crêpes et pizzas) revisités, des salades et des plats typiques. A tester absolument si vous êtes dans les parages et que vous cherchez quelque chose de différent !"
Et oui, je vous ai trouvé dans mon réseau une personne qui y est allé, comme quoi c'est bon.

Je ne gagne pas d'argent à cette promotion, mais quand je découvre quelque chose qui me plaît, j'en parle. Alors n'hésitez pas à les découvrir, par leur page Facebook par exemple ou directement à la brasserie.





vendredi 9 novembre 2012

Le poker en France

Alors que la légalisation du jeu en ligne en France sonnait comme le Graal pour certain, le constat actuel est plutôt morose.

Le poker en berne

L'un des plus gros défi du poker aura été la rentabilité.
La rentabilité des rooms pour commencer. Les rooms, c'est le terme usuel pour désigner les opérateurs de poker. Ces opérateurs se sont engouffrés vaille-que-vaille sans une réelle visibilité. Ils ont commencé par se commissionné un peu plus dès le départ. Et oui le joueur français n'était plus accepté sur les rooms étrangères et n'avait donc plus le choix pour jouer. La réaction des joueurs aura été rapide avec des boycotts et des "sit-out" pour bloquer les tables. Pétitions, regroupement de joueur en association... Les rooms ont dû reculer et revoir leurs objectifs à la baisse. S'en suivra plusieurs fermetures...
La rentabilité de l'Etat. Alors là on ne manque pas d'imagination. Taxe sur les jeux, taxe sur le revenu des gros joueurs et d'autres joyeusetés sont encore à venir. L'Etat a besoin d'argent et les joueurs sont les premiers visés. Nos élus détournent une passion qu'il était illégal de pratiquer pour combler les déficits budgétaires sans permettre aux addicts de réellement se protéger. L'électeur à peur.
La rentabilité du joueur... Les gros joueurs ont émigré vers d'autres paradis. Les taxes et les commissions baissent les espérances de gain, le nombre de joueurs diminue à mesure que le temps avance et les fonds s'envolent vers d'autres distractions. En rergardant quelques forum et quelques blogs, on voit que le moral tombe au plus bas.

Le manque d'investissement

"Il est gentil celui là, on a investit en masse." Oui il y a des réalités qui ne trompent cependant pas. Ce qui s'est développé en ligne, c'est le poker à papa. En fait, c'est celui qui se pratique le plus couramment. Hors ce qui a fait le succès du poker du temps de l'illégalité, c'est aussi l'innovation.
Badugi, Omaha, Home Game, Dealer choice, Rush... sont autant de variantes et d'innovations qui ont envahi le poker poker et ont fait son succès. Parce que les room avaient toujours quelques choses de nouveau à proposer, elle renouvelaient sans cesse l'attrait du joueur. Alors où est passé cet investissement ? Nul part. La grande faute revient à l'Etat qui encadre trop le jeu pour permettre de grandes innovations.
Mais les marchés règlementés sont aussi pénétrés par des sociétés internationales qui ne souhaitent pas investir si ça ne touche pas le plus grand nombre. 
Du coup, la créativité passe dans la publicité. Et si les publicités sont belles voire originales, elles me font peurs. Elles passent à une heure de grande écoute et cible des joueurs avertis... OMG

Un espoir dans ce tableau noir ?

Certainement. Il repassera par une remotivation de la communauté de joueur qui n'est pas si malade en fait. Elle s'est recentrée.
L'espoir est aussi de voir des rooms se remettrent en question en testant de nouveau modèles économiques car l'espoir d'empire poker nationaux s'est construit sur des bases trop anciennes. Plusieurs tentatives ont eu lieu mais le manque de rentabilité n'a pas poussé les joueurs à y adhérer.
Alors le salut du poker est peut-être dans les nouveaux modes de consommations. Il faut peut-être aller chercher d'autres personnes pour les transformer en joueurs et ainsi créer de nouveau profil de joueur. Aujourd'hui prendre 5 minutes pour jouer n'est pas possible.
Les associations de joueurs tels que les clubs de poker sont aussi un espoir non négligeable pour les rooms car elles représentent un vivier et les clubs sont demandeurs de jeu en ligne. Mais surtout ce regroupement de joueur fait naître des fédérations qui vont pouvoir réorganiser le pouvoir.
Car le plus gros problème aujourd'hui est un manque de reconnaissance et l'imposition de règle par l'Etat qui sont appliquées par les rooms sans qu'à aucun moment le joueur ne puisse s'exprimer. En changeant le rapport de force et le niveau d'écoute, beaucoup de chose pourrait changé et mener à une relation donnant-donnant, puis gagnant-gagnant...

lundi 5 novembre 2012

Le commerce local

Ma préoccupation pour les prochains mois va concerner les commerces de proximité.
En effet, suite à plusieurs demandes je vais devoir travailler sur ce merveilleux secteur qu'est le commerce de proximité notamment sur le Val d'Oise.


Même si mes clients sont sur différents types de biens et prestations, c'est avec le coeur léger que j'ai commencé l'observation de ces activités. Le coeur léger mais le cerveau aussi. Car il est important pour moi de garder l'esprit ouvert concernant les commerces.


La première chose à faire a donc été de me rendre dans des commerces, d'y "flâner" avec l'oeil sur les habitudes des commerçants, les étalages, leur intégration dans le paysage local et plein d'autres choses. J'en suis venu à des conclusions qui m'ont beaucoup surpris pour certaines (moins pour d'autres :-) ). Il est évident que si on est caviste, il est intéressant de s'installer proche d'un fromager, d'une vendeur de produit locaux... Cette proximité favorise l'achat impulsif et/ou l'achat regroupé concurrençant ainsi les GMS. Mais être proche d'un passage piéton est plus ou moins bien en fonction de l'activité. Avoir une boutique de prêt-à-porter en face d'un passage piéton favoriserait la fréquentation du magasin.Ce dernier élément n'était pas forcément évident pour moi. Le manque de littérature à ce sujet ne favorise pas non plus mon "étude".


Je suis donc à la recherche de données sur les conditions d'un emplacement, sur les chiffre à prendre en compte et sur le moyen de les obtenir. Pour le moment, j'ai les données suivantes :

InformationSource
Fréquentation de pas de porteMairie
Revenu moyenImpot.gouv.fr
Consommation des ménagesInsee
Zone de chalandiseInsee


Je completerai le tableau au fur et à mesure en espérant pouvoir aider d'autres personnes.


N'hésitez pas, je suis toujours open;